Lorsque vous commencez à courir, il y a beaucoup de choses que vous ne connaissez pas et dans le blog d’aujourd'hui, nous allons exposer tout ce que l’on ne vous a pas dit quand vous avez commencé à courir.
Quand j'ai commencé à courir, j’aurais aimé qu’on me dise que…
… que je suis plus fort que ce que je croyais. L'entraînement mental est aussi important que l'entraînement physique. Nous pouvons tous courir plus vite, il suffit de s’entraîner et d’y croire.
… que je deviendrais membre de l'une des communautés les plus inspirantes et les plus inclusives qui soient et cela ferais de moi une personne plus heureuse. Personne ne m'a dit que courir me ferait visiter des endroits merveilleux et rencontrer de nouvelles personnes qui deviendraient de vrais amis.
… qu'en me levant tôt pour aller faire ma distance dimanche matin, j'aurais accompli plus de tâches avant midi que la plupart des gens en font en une fin de semaine.
… que pour bien courir, il ne suffit pas seulement de courir. Nous avons besoin de bien manger, de faire de la musculation, des étirements et de bien récupérer.
... que je devais commencer par courir de courtes distances et petit à petit développer mon endurance jusqu'à ce qu’être capable de courir un marathon. Personne ne m'a dit que ce n'était pas une bonne idée de courir 42 km à 18 ans, en effet, il y a cette pensée que pour être considéré comme un coureur, il faut faire un marathon, car une course de 5 km semble minuscule en comparaison. Cependant, il faut dire que lorsqu'on court 5 km à une vitesse presque au maximum de capacité, la douleur et la souffrance sont brèves, mais tellement intenses que le sentiment d'accomplissement est le même.
… que peu importait si je n’avais pas le type de corps généralement préconçu d'un coureur. Nous pouvons observer toutes sortes de coureurs, chaque individu unique avec une technique et un style différents. Ce qui compte, c'est l'effort que nous mettons dans l'entraînement et le courage avec lequel nous courons.
… que je devais avoir beaucoup de patience. Une qualité que vous développez en courant. Ce sport vous apprend que pour être meilleur, il faut travailler tous les jours sur plusieurs aspects. Les résultats arrivent, mais prennent du temps, le corps doit être préparé à l'effort auquel il va se soumettre. Il y aura des jours ou des semaines où la course sera impossible et vous voudrez arrêter, mais vous n'arrêterez pas, vous en sortirez un coureur plus fort.
… que les prédictions de temps sont que des prédictions. Lorsque vous vous entraînez efficacement, il est clair que tout se passera comme prévu, mais un coureur expérimenté sait qu'il existe d'autres facteurs qu'il ne peut pas contrôler, comme la météo, un problème de santé ou un imprévu de sécurité en course. Être flexible à cet égard est une qualité que vous allez acquérir et qui vous sera de plus en plus facile à accepter et à comprendre.
… que courir lentement ne fait pas de moi un mauvais coureur. Au contraire ! Courir lent vous aide à gagner de l'endurance et de la force musculaire, et au passage, cela vous rend plus fort mentalement. Vous apprenez à gérer plus efficacement votre patience et en plus, votre tolérance à la frustration est plus élevée. Tous les coureurs ont des moments de grande performance et d'autres où il diminue de manière très drastique. S'adapter et comprendre ces hauts et ces bas dans notre vie de coureur nous évitera des désagréments.
… que les chaussures parfaites ne sont pas les plus à la mode ou les plus chères. C'est réel. Ce que vous devez prendre en compte, c'est votre mécanique de course, le kilométrage accumulé, le type de surface où vous vous entraînerez et si vous l'utiliserez pour faire de la distance ou du travail de vitesse, ces quatre aspects sont d'une importance vitale pour choisir les meilleures chaussures.
… qu’il n'y a pas de coureurs parfaits. Enregistrez-le dans votre tête. Chaque coureur a des circonstances différentes et nous ne sommes unis que par la passion pour ce sport. Ce que vous devez faire, c'est courir par passion et non par obligation.
… que je devais écouter mon corps. Il est essentiel de savoir écouter quand notre corps nous demande de nous reposer, de courir plus, ou moins, quand vient le temps de se faire un bon massage ou de consulter un thérapeute du sport.
… que dans la vie courir n’est pas tout. L’équilibre vous sera plus utile. Courir fait partie de votre vie, mais ce n'est pas votre vie. Si vous ne vivez pas de cela, ne vous torturez pas en pensant que si vous manquez une séance d’entraînement parce que vous êtes dans un engagement familial, tout ira par-dessus bord. Le détachement de courir de temps en temps est nécessaire, évitez de vous torturer mentalement en ne pensant qu'aux courses, aux entraînements et à un régime pour améliorer les temps.
… que je devais courir pour moi, pas pour les autres. Gardez toujours ça à l'esprit, si vous le faites pour vous, la récompense aura un bon goût. Quoi qu'il en soit et sans que vous le proposiez, vous êtes une source d'inspiration pour beaucoup. Vous vous rendrez vite compte que la seule personne qui a besoin de croire en vous, c'est vous. Tout le reste est un bonus supplémentaire.
… que courir changerait ma vie. La vérité est que courir n'est jamais facile. Par contre, la sensation que vous ressentez après avoir terminé, malgré la douleur ou l'inconfort, fait que chaque étape douloureuse en vaut la peine. Ce sentiment écrasant d'accomplissement et de fierté changera votre vie.
Et vous, amis coureurs, y a-t-il quelque chose que vous auriez aimé savoir avant de commencer à courir ? Exprimez-vous !
Sources:
-Inspiré, traduit et adapté de Chavez, Sonia, “Lo que no me dijeron cuando empecé a correr” publié dans soycorredor.com
-Inspiré, traduit et adapté de Roberts, Kelly, “ 18 things nobody tells you about running”, publié dans womensrunning.com, le 08 septembre 2016.
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